Jamais je n’ai cherchée à trouver « l’homme de ma vie » ni même quelqu’un que je sois capable d’aimer et qui m’aime en retour... Ça me paraissait un concept vaste, qui était réservé aux autres plutôt qu’à moi.
Dans mon esprit je me voyais à 40 ans, célibataire, alors que toutes mes amies possédaient maison, 2.5 enfants et chien. J’aurais eu une ribambelle d’animaux et peut-être un ou deux enfants, mais dont le père ne ferait plus partit du décors.
Cette vision je la vivais dans une assez grande indifférence. J’ai un sacré caractère quand je m’y mets et je ne croyais pas être capable de supporter quelqu’un 24/24, 7/7, car j’ai un immense besoin d’intimité et de solitude.
Mais il y a de cela un peu plus de trois semaines, je me suis laissée emporter dans cette grande et effrayante aventure qu’on appelle l’amour. Non pas tomber amoureux, ça cela je l’avais déjà éprouvé. Mais partager son quotidien, son intimité et même sa solitude avec une seule personne.
Je me surprends à m’ennuyer, les quelques heures où je ne le vois pas. La seule nuit où nous n’avons pas dormi serré l’un contre l’autre en 25 jours, je me réveillais en le cherchant auprès de moi. C’est complètement fou, drastique et intense comme changement.
Il parvient même à rendre le hockey intéressant pour moi, parce qu’il adore ça et que moi, je l’adore ! Je devine son regard, lui le mien. Il n’y a jamais assez de je t’aime dans une journée pour représenter à quel point il m’est précieux et beaucoup trop de au revoir mais par chance, tout autant de bonjour murmurés entre deux baisers.
Nos journées et nos nuits ne se déroulent jamais sans fou rire et si par malheur l’un de nous est boudeur, il ne suffit que de quelques secondes à l’autre pour restituer ce sourire qui semble inlassablement présent à nos lèvres, là où il reposait.
Il existe tant de mots et si peu ne semble convenir pour décrire mes sentiments.
Aussi terminerai-je avec un simple
Amin mela lle Luc.